Zone Temporaire Noétique

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Catégorie : Science sociale

Comment la France est devenue électronique de Christophe Piriou

Depuis les pérégrinations des premiers courants de musiques alternatives après 1968, jusqu’à l’avènement de la French Touch, l’essor des musiques électroniques en France fut tout sauf linéaire. Cette aventure incarnée par des artistes qui ont ouvert la voie, ancrée dans des lieux symboliques et bien entendu rythmée par des créations musicales protéiformes, Christophe Piriou, auteur et témoin privilégié de cette (r)évolution, nous invite à y prendre part.
Oeuvre inédite et ambitieuse dans sa quête d’exhaustivité, elle nous offre à lire le fruit de plusieurs années d’analyses, d’interviews et de réflexion d’un point de vue artistique et sociologique. En acceptant de se perdre dans ce labyrinthe à la fois déstabilisant et excitant au premier abord, les lecteurs et lectrices y trouveront rapidement cette satisfaction confortable de remonter le temps aux côtés de piliers du mouvement électronique, leurs anecdotes distillées au fil de l’eau, pour enfin ressentir la facette organique d’un courant musical pourtant né des machines. En s’adressant tout autant aux connaisseurs exigeants qui pourront se laisser déborder par la profondeur universitaire des analyses musicales qu’aux novices curieux qui prendront surement la liberté de naviguer de manière transversale dans les chapitres, l’auteur réussit le pari de s’adresser à tout à chacun sans perdre en précision ni rogner sur son ambition : nous faire vivre de l’intérieur la naissance d’une France électronique.

Nos cabanes de Marielle Macé

47 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses.

Olivier Cadiot

Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos
à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.

Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l’écoute renouvelée de la nature – des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent –, dans l’élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l’imagination d’autres façons de dire nous.