Le vendredi 3 février de 12h à 13h30, les membres du projet Réensauvager la ferme ont témoigné de l’expérience menée sur la ferme du Grand Laval à Montélier.
– Baptiste Morizot, maître de conférence en philosophie et auteur sur les relations entre l’humain et le vivant
– Maxime Zucca, naturaliste, auteur et vice-président de la commission espèces du Conseil national de protection de la nature
– Elsa Gartner et Sébastien Blache, paysans sur la ferme du Grand Laval à Montélier
– Brice Lemaire, fondateur de l’entreprise Agrinichoirs
La part d’immigrés en France ne constitue que 10,3% de la population totale. Elle est inférieure à celle de pays comme l’Espagne, le Pays-Bas, Le Royaume Uni, l’Allemagne, la Belgique ou encore le Canada. Pourtant, aujourd’hui, le débat public sur l’immigration est dominé par les questions identitaires, sécuritaires, des politiques de chiffres, des propos outranciers et xénophobes. Surtout, les politiques actuelles oublient les humains, causent des souffrances immenses et surtout des non sens.
Au début de la crise migratoire de 2016, nombreuses sont les personnes qui ont montré qu’il était possible d’accueillir autrement. Des personnes qui ont changé leur vie et inventé une nouvelle forme de solidarité. CedricHerrou en fait partie. Ce paysan français est devenu le symbole de l’aide aux exilés après avoir été arrêté et poursuivi en justice pour avoir secouru femmes, hommes et enfants qui traversaient la frontière franco-italienne. Il s’est retrouvé dans la lumière pour avoir combattu la notion de délit de solidarité devant la justice française. Depuis il a accueilli plus de 2500 migrants et a monté une communauté : EmmaüsRoya.
À l’occasion de la sortie de son essai “Une terre commune”, il est venu sur le plateau de Blast pour parler de son combat, de désobéissance civile, de l’actualité et de l’utopie qu’il est en train de construire dans sa vallée : Emmaüs Roya (une des seules communautés Emmaüs à vivre de l’activité agricole et qui accueille des personnes exclues et dans la précarité, de façon inconditionnelle). Une utopie capable de résister.
Journaliste : Paloma Moritz Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Sophie Romillat Directeur du développement : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa Directeur de la rédaction : Denis Robert
Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d’Amérique à la Shoah, l’impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l’histoire de l’Occident.