Zone Temporaire Noétique

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Nos cabanes de Marielle Macé

47 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses.

Olivier Cadiot

Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s’isoler, vivre de peu, ou tourner le dos
à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir.

Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes. Cabanes bâties dans l’écoute renouvelée de la nature – des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent –, dans l’élargissement résolu du « parlement des vivants », dans l’imagination d’autres façons de dire nous.