Là où le feu et l’ours. Histoire de Violette est le récit de la rencontre d’une jeune femme et d’un ours nouveau-né. Leur périple, dans une steppe parcourue de vents de feu, les mènera jusqu’à l’Oasis, un lieu foisonnant qui leur réserve bien des surprises…
Là où le feu et l’ours. Histoire de Violette est le premier roman de Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai politique et littéraire Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Fortement empreint d’imaginaire, son récit vous transportera dans un univers déroutant, singulier et émouvant. Il est agrémenté d’un carnet réalisé par l’autrice qui permet de prolonger la lecture par des réflexions sur le climat, la société et notre rapport au vivant, en lien avec le roman.
Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l’attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir. Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu’il découvre, en revanche, c’est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n’ose mettre les pieds. Un assassin va profiter de cette situation. Dès le premier crime, Adam décide d’intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est flic, et que face à l’espoir qui s’amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou. Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu’elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d’ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger. Ce polar est monstrueusement humain, « forcément » humain : il n’y a pas les bons d’un côté et les méchants de l’autre, il y a juste des peurs réciproques qui ne demandent qu’à être apaisées. Bouleversant.
Selon la Déclaration d’Antonia, il n’y a de propriété que d’usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l’air, l’eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu’on se donne la possibilité de le construire ensemble. Umo est né et a grandi à Pelagoya, entre la rivière et les cerisaies. Puis les voyages et la musique ont rythmé ses jours, de son village natal à Opera, en passant par Télégie et Antonia. Voici le récit de sa vie, ses amours, ses expériences, ses doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisé sa route. Voici tout le chemin qu’il a parcouru, tout le travail et l’amour qu’il a faits. Voici Eutopia.
Croyez-vous aux fantômes ? Mrs Witherspoon, une vieille mégère détestée de ses voisins et de ses propres enfants, se plaint de visites spectrales. Chuchotements, bruits de pas, brouillard suspect… sa maison serait hantée ! Les blagues vont bon train au village : mensonges ou hallucinations ? Lorsque la vieille dame meurt dans des circonstances suspectes, plus personne ne rit : s’agit-il d’une farce qui a mal tourné ou d’un règlement de compte ? Mrs. Whiterspoon avait-elle de féroces ennemis ? Quels dangereux secrets abrite sa demeure ? Agatha Raisin n’a plus l’âge de jouer aux fantômes mais bel et bien celui de traquer des meurtriers. Avec l’aide de son voisin, le charmant Paul Chatterton, elle compte bien démasquer ces « revenants » qui ont déjà fait beaucoup trop de mal.
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s’éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu’à l’aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu’il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s’effacent pas…
Né en 1989, Alexandre Galien a fait des études de droit et de sciences criminelles, puis intégré en 2015 la Direction Régionale de la Police Judiciaire. Il a déjà publié deux romans à quatre mains sous le pseudonyme d’Alex Laloue. Désormais en disponibilité, il se consacre à l’écriture.
« Laissant surgir d’outre-tombe les monstres du passé, les songes dessinent ce qu’Homo sapiens sapiens perçoit, obscurément, comme les menaces du futur. Ainsi peuplés de cataclysmes et de bêtes, les rêves constituent peut-être des réminiscences de peurs immémoriales, des rappels de la précarité du corps – cette machine gorgée d’eau et pourtant si vite noyée, ce prédateur si facilement dévoré. »
Premier roman de la Québécoise Christiane Vadnais, Faunes observe au microscope l’évolution du cataclysme en cours et estompe les frontières échafaudées de longue date entre l’homme et la nature.
Laetitia est née trois minutes avant sa sœur jumelle Margaux et trente-sept minutes avant l’explosion de Tchernobyl. Malgré des études dans une grande école de commerce, elle grenouille au Snowhall de Thermes-les-Bains, au désespoir de ses parents. Elle vit à La Cave où elle écoute Nick Cave, obsédée par les SUV et la catastrophe climatique en cours.
Il faut dire que Laetitia vit en Lorraine où l’État, n’ayant désormais plus de colonie à saccager, a décidé d’enfouir tous les déchets radioactifs de France. Alors avec sa bande, Taupe, Fauteur, Thelma, Dédé, elle mène une première action spectaculaire qui n’est qu’un préambule au grand incendie final.
Dans ce premier roman haletant où l’oralité tient lieu de ponctuation, Hélène Laurain, née à Metz en 1988, nous immerge au cœur incandescent des activismes contemporains.
« Et il prit conscience, à sa grande surprise, que son nouveau violon prenait peu à peu les contours non pas d’une femme – mais de toutes les femmes. »
Antonio, jeune luthier de Crémone, entreprend cinq voyages dans la région des « Montagnes roses » d’Italie dans le but d’acheter du bois pour ses violons. Ces voyages nous content une histoire d’amour passionnelle et silencieuse, une quête impossible, un monde d’arabesques et d’ivoire. Car là-bas, au lever du soleil, une jeune fille va inspirer à Antonio le plus beau des violons. Un violon qui évoquerait la silhouette d’une femme, de toutes les femmes… Dans l’Italie raffinée du XVIIe siècle, Cyril Gely, l’auteur de Diplomatie (César de la Meilleure adaptation) et du Prix, déploie un roman d’amour singulier qui se lit comme un conte initiatique, aussi hypnotique et vibrant que le son des cordes d’un violon.
Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu’à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande. Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche… Miss Islande est le roman, magnétique et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique éloge de la liberté, de la création et de l’accomplissement.
Roman traduit de l’islandais par Éric Boury Prix Médicis étranger 2019
C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils. Une histoire d’amour.
Les années passent, et les enfants grandissent. Ils décident de ce qui est important pour eux, et la façon dont ils envisagent leur avenir. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C’est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois êtres. Un livre fulgurant, où l’auteur dénoue avec une sensibilité et une finesse extrêmes le fil des destinées d’hommes en devenir.
Laurent Petitmangin explore la transmission et ses échecs. L’émotion est vive mais le pathos tenu à distance, dans une langue à la mélopée sombre. Le Point.
Un premier roman bouleversant qui vous hante longtemps après que vous l’avez déposé, la gorge nouée. Libération.
Chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste pour traduire la souffrance du père, sa colère, sa résilience. Le Figaro magazine.