Zone Temporaire Noétique

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Catégorie : Des voix

A night at the garden

“As chilling and disorienting to watch as the most inventive full-length horror movie.” –The New Yorker

“In a scant six minutes of archival footage, director Marshall Curry delivers an emotional wallop.” –NPR

“In the current climate of intolerance, this footage is especially chilling.” 
–The New York Times

“A taut, dramatic seven-minute film.” –The Washington Post

“Eerily relevant.” –Rolling Stone

“Strictly remarkable.” –Los Angeles Times


In 1939, 20,000 Americans rallied in New York’s Madison Square Garden to celebrate the rise of Nazism – an event largely forgotten from American history. A NIGHT AT THE GARDEN, made entirely from archival footage filmed that night, transports audiences to this chilling gathering and shines a light on the power of demagoguery and anti-Semitism in the United States.

A NIGHT AT THE GARDEN was directed and edited by Marshall Curry and was supported and released by Field of Vision. The film was nominated for a 2019 Academy Award for Best Documentary Short; it was also an official selection at the Sundance Film Festival and was part of a special screening and panel discussion at the New York Film Festival. It was released on 22 Alamo Theater screens across the country and at The IFC Center in NYC.

L’Etat SS de Eugen Kogon

SS et camps de concentration
Nombre et genre des camps de concentration en Allemagne
Les différentes catégories de détenus
Aménagement des camps de concentration
Organisation interne des camps de concentration
L’internement dans un camp de concentration
L’emploi du temps dans un camp de concentration
Le travail dans un camp de concentration
Les punitions dans les camps de concentration
La nourriture dans les camps de concentration
Envois d’argent et de courrier pour les détenus
Utilisation des loisirs dans les camps de concentration
Les conditions sanitaires dans les camps de concentration
Installations particulières
Tragédies collectives et opérations spéciales
Camps extérieurs et temps de guerre
Durée de l’internement dans les camps
La vie de coq en pâte de la SS
L’incessante lutte souterraine entre la SS et les forces antifascistes dans les camps
La fin des camps de concentration
Psychologie de la SS
Psychologie des détenus dans les camps
Le peuple allemand et les camps de concentration

Le tatoueur d’Auschwitz de Heather Morris

Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais.

Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour.

Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse : un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde.

L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer.

Souvenirs d’une morte vivante de Victorine Brocher

Publié initialement en 1909, ce texte de Victorine Brocher (1839-1921) est l’un des rares et forts témoignages de femme du peuple, issue d’une famille militante, ayant traversé les insurrections de 1848 et de 1871. Ambulancière pendant la Commune, elle relate en une langue simple des événements vécus dans sa chair : le Second Empire, le siège de Paris, les privations, la mort de ses enfants, les espoirs nés avec la République sociale, la Semaine sanglante, l’exil et la survie enfin.

Les Passeurs de livres de Daraya de Delphine Minoui

De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d’explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.

Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd’hui d’étouffer. Ce récit, fruit d’une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature.

Delphine Minoui est grande reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient. Prix Albert Londres 2006 pour ses reportages en Iran et en Irak, elle sillonne le monde arabo-musulman depuis 20 ans. Après Téhéran, Beyrouth et Le Caire, elle vit aujourd’hui à Istanbul, où elle continue à suivre de près l’actualité syrienne. Elle est également l’auteur des Pintades à Téhéran (Jacob-Duvernet), de Moi, Nojoud, dix ans, divorcée (Michel Lafon), de Tripoliwood (Grasset) et de Je vous écris de Téhéran (Seuil).

Lettres de l’entreprise Bayer au camp d’Auschwitz sur l’achat de femmes pour expérimentations chimiques

Le numéro de février 1947 du Patriote Résistant rapporte les extraits de cinq lettres adressées par l’entreprise Bayer au commandant du camp d’Auschwitz.
Ces lettres, découvertes par l’Armée Rouge à la libération du camp d’Auschwitz, ont été rédigées en avril et mai 1943.
Elles révèlent que sous le régime nazi, l’entreprise Bayer, filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à des expériences médicales sur des déportés, qu’elle se procurait dans les camps de concentration.
42 pages vergé blanc cassé sous couverture à grain et rabats teintée beige.

Description
En avril et mai 1943, l’entreprise Bayer commandait des « lots » de femmes au camp d’Auschwitz pour expérimenter des soporifiques. Extraits les plus significatifs des lettres scellant ces tractations commerciales meurtrières.

Auschwitz et après de Charlotte Delbo

Une connaissance inutile est le troisième ouvrage de Charlotte Delbo sur les camps de concentration. Après deux livres aussi différents par leur forme et leur écriture que Aucun de nous ne reviendra et Le Convoi du 24 janvier, c’est dans un autre ton qu’on lira ici Auschwitz et Ravensbrück. On y lira plus encore une sensibilité qui se dévoile à travers les déchirements. Si les deux précédents pouvaient apparaître presque impersonnels par leur dépouillement, dans celui-ci elle parle d’elle. L’amour et le désespoir de l’amour – l’amour et la mort; l’amitié et le désespoir de l’amitié – l’amitié et la mort; les souffrances, la chaleur de la fraternité dans le froid mortel d’un univers qui se dépeuple jour à jour, les mouvements de l’espoir qui s’éteint et renaît, s’éteint encore et s’acharne…

Auschwitz et après : Aucun de nous ne reviendra

Auschwitz et après : Tome 2 : Une connaissance inutile

Auschwitz et après : Tome 3, Mesure de nos jours

L’élimination de Rithy Panh

« A douze ans, je perds toute ma famille en quelques semaines. Mon grand frère, parti seul à pied vers notre maison de Phnom Penh. Mon beau-frère médecin, exécuté au bord de la route. Mon père, qui décide de ne plus s’alimenter. Ma mère, qui s’allonge à l’hôpital de Mong, dans le lit où vient de mourir une de ses filles. Mes nièces et mes neveux. Tous emportés par la cruauté et la folie khmère rouge. J’étais sans famille. J’étais sans nom. J’étais sans visage. Ainsi je suis resté vivant, car je n’étais plus rien. »

Trente ans après la fin du régime de Pol Pot, qui fit 1.7 millions de morts, l’enfant est devenu un cinéaste réputé. Il décide de questionner un des grands responsables de ce génocide : Duch, qui n’est ni un homme banal ni un démon, mais un organisateur éduqué, un bourreau qui parle, oublie, ment, explique, travaille sa légende.

L’élimination est le récit de cette confrontation hors du commun. Un grand livre sur notre histoire, sur la question du mal, dans la lignée de Si c’est un homme de Primo Levi, et de La nuit d’Elie Wiesel.

L’élimination

Merci d’avoir survécu d’Henri Borlant

Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel’ d’hiv’, Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d’Angers. Émigrés russes d’origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d’Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d’office à l’école libre où ils reçoivent l’enseignement catholique. A la demande de l’abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l’arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d’Angers au camp d’Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l’Allemagne à l’approche de l’armée soviétique. D’Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s’évader à la veille de l’arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner.

« Merci d’avoir survécu »

La Nuit d’Elie Wiesel

Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, Elie Wiesel était adolescent lorsqu’en 1944 il fut déporté avec sa famille à Auschwitz puis à Birkenau. La Nuit est le récit de ses souvenirs : la séparation d’avec sa mère et sa petite soeur qu’il ne reverra plus jamais, le camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures… et la honte de perdre sa dignité d’homme quand il ne répondra pas à son père mourant.

«La Nuit, écrivait Elie Wiesel en 1983 est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j’ai écrit par la suite. Le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d’Isaac, le thème fondateur de l’histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L’expérience de notre génération est, à l’inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l’histoire de cette expérience.»

Publié en 1958 aux Éditions de Minuit, La Nuit est le premier ouvrage d’Elie Wiesel qui est, depuis, l’auteur de plus de quarante oeuvres de fiction et de non-fiction. Prix Nobel de la paix en 1986, il est titulaire d’une chaire à l’université de Boston.

Aux États-Unis, une nouvelle traduction de La Nuit, avec une préface d’Elie Wiesel, connaît depuis janvier 2006 un succès considérable. C’est cette nouvelle édition que nous faisons paraître.

La Nuit