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Catégorie : Anarchie

Le peuple du drapeau noir de Sylvain Boulouque

L’ouvrage retrace l’histoire du mouvement libertaire en France, de ses origines au XIXe siècle à nos jours. Il explore ses mythes, sa relation aux syndicats, au communisme, à la violence. Une spécificité française se dégage qui explique en partie à la fois Mai 68, les gilets jaunes et les ZAD, et pourquoi le pays n’a jamais connu d’équipées morbides comme celles des Fractions armées rouges allemandes ou des Brigades rouges italiennes.

Une formidable fresque où l’on croise Proudhon, Bakounine ou Kropotkine, où l’on comprend l’impact de la Commune, de l’affaire Dreyfus, de la révolution russe et de la guerre d’Espagne, où l’illégalisme, le pacifisme, les notions d’individualisme et de communauté sont questionnées.

Mais aussi un livre qui tisse un lien entre végétalisme, amour libre et bohême.

Parce que l’anarchisme a de multiples visages, parce que la culture libertaire s’est transmise à travers les générations, parce que l ’engagement est un mode de vie, cet ouvrage regorge de vie – c’est le roman vrai d’une idée.

L’anarchiste qui s’appelait comme moi de Pablo Martin Sanchez

Un jour de désœuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l’investigation et cherche à savoir qui était… Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire. Happé, l’auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d’une épopée révolutionnaire dans le Paris des années 1920 où les faubourgs de Belleville abritent d’ardents imprimeurs typographes, et celui d’une jeunesse aventureuse en Espagne jusqu’à les faire converger en un dénouement… tragique. Épique, virevoltant, espiègle et foisonnant, L’anarchiste qui s’appelait comme moi dresse le portrait à la fois réaliste et rêvé des utopies montantes du tournant du XXe siècle, dans l’esprit des grands romans populaires où l’amitié, la trahison, l’amour et la peur sont les rouages invisibles qui font tourner le monde.

Dix petites anarchistes de Daniel de Roulet

Suisse, fin du XIXe siècle. À Saint-Imier, on vivote entre misère et exploitation, entre les étables et une industrie horlogère encore balbutiante. La visite de Bakounine, plein de l’ardeur de la Commune de Paris, éveille l’idée qu’une autre vie est possible. Dix jeunes femmes font le pari insensé de bâtir, à l’autre bout du monde, une communauté où régnerait « l’anarchie à l’état pur ». Valentine, dernière survivante des « dix petites anarchistes », nous fait le récit de cette utopie en acte qui les conduit de Suisse en Patagonie jusqu’à Buenos Aires, en passant par l’île de Robinson Crusoé.

L’extraordinaire épopée de femmes soudées par un amour farouche de la liberté, qui ont choisi de « se réjouir de l’imprévu sans perdre la force de s’insurger ».