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Catégorie : Racisme

« Nous devons tous être des contre-pouvoirs »

La part d’immigrés en France ne constitue que 10,3% de la population totale. Elle est inférieure à celle de pays comme l’Espagne, le Pays-Bas, Le Royaume Uni, l’Allemagne, la Belgique ou encore le Canada. Pourtant, aujourd’hui, le débat public sur l’immigration est dominé par les questions identitaires, sécuritaires, des politiques de chiffres, des propos outranciers et xénophobes. Surtout, les politiques actuelles oublient les humains, causent des souffrances immenses et surtout des non sens.

Au début de la crise migratoire de 2016, nombreuses sont les personnes qui ont montré qu’il était possible d’accueillir autrement. Des personnes qui ont changé leur vie et inventé une nouvelle forme de solidarité. Cedric Herrou en fait partie. Ce paysan français est devenu le symbole de l’aide aux exilés après avoir été arrêté et poursuivi en justice pour avoir secouru femmes, hommes et enfants qui traversaient la frontière franco-italienne. Il s’est retrouvé dans la lumière pour avoir combattu la notion de délit de solidarité devant la justice française. Depuis il a accueilli plus de 2500 migrants et a monté une communauté : Emmaüs Roya.

À l’occasion de la sortie de son essai “Une terre commune”, il est venu sur le plateau de Blast pour parler de son combat, de désobéissance civile, de l’actualité et de l’utopie qu’il est en train de construire dans sa vallée : Emmaüs Roya (une des seules communautés Emmaüs à vivre de l’activité agricole et qui accueille des personnes exclues et dans la précarité, de façon inconditionnelle). Une utopie capable de résister.

Journaliste : Paloma Moritz
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Sophie Romillat
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

En Suède, la photo de cette femme, le poing levé face à 300 néo-nazis, est devenue virale

Tess Asplund, 42 ans, se trouvait sur le chemin du cortège de néo-nazis suédois et a silencieusement levé le poing, devenant tout à coup un symbole de la protestation pacifique contre le racisme, raconte le « Daily Mail ».

La photographie a été prise à Borlange, Dalarna, dans le centre de la Suède, où l’organisation néo-nazie Nordiska motståndsrörelsen (Mouvement de résistance nordique) tenait un rassemblement.

La photographie de son acte de bravoure et de défi a été partagée par des milliers de Scandinaves sur Twitter et Facebook, et le cliché est déjà salué comme un moment emblématique de l’histoire suédoise moderne.

« Je n’ai pas peur d’eux », dit-elle aux médias locaux lorsqu’on lui demande ce qu’elle a ressenti face aux militants – dont beaucoup ont été condamnés pour crimes violents.

« Une seule femme sort dans la rue et se trouve en face de l’organisation nazie la plus violente de la Suède », raconte le photographe. « D’un geste, la femme soulève alors son poing et refuse de bouger ». David Lagerlof prend alors une série de photos.

« En face d’elle, l’ensemble des leaders des organisations se rapprochent dans un silence solennel. Le regard de la femme rencontre celle de l’homme au milieu. Il y a alors une bataille de regard » avant que la police n’évacue Tess Asplund.

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