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The Fog of War (Vostfr)

Ce documentaire est l’histoire de l’Amérique vue par l’ancien Secrétaire de la Défense américaine, Robert S. McNamara, personnalité parmi les plus controversées et les plus influentes de la scène politique internationale. A travers son analyse, nous redécouvrons les événements majeurs du XXe siècle.
Du bombardement de 100 000 civils japonais à Tokyo en 1945 au risque imminent de catastrophe nucléaire pendant la crise des missiles cubains, en passant par les effets dévastateurs de la guerre du Vietnam, The Fog of war examine la psychologie et les raisonnements des décisionnaires du gouvernement qui ont envoyé les hommes au combat.
Ce film apporte également une vision essentielle à quiconque souhaite comprendre l’exercice du pouvoir et ses stratégies. Un essai puissant et dérangeant sur la guerre et la nature de l’Histoire…

Synoptique de la 1ère partie :

Leçon 1 : Se mettre à la place de l’ennemi (6:38)
Curtis LeMay disant allons y anéantissons Cuba. Le message mou et le message dur.
Les russes savaient (mais pas Mc Namara à ce moment, dit-il) que trois présidents successifs ont tenté d’assassiner Castro

Leçon 2 : Un esprit rationnel ne nous sauvera pas (14:00)
« Je tiens à dire, et c’est très important, qu’au final on a eu un sacré bol… C’est un coup de chance s’il n’y a pas eu de guerre nucléaire, on en était à ça (geste). Et on parle d’individu rationnel… Kennedy était un homme rationnel, Kroutchev et Castro aussi, pourtant ces hommes se sont retrouvés à ça de la destruction totale de leur société, et on court le même danger aujourd’hui. »
« 365 jour par ans pendant 7 ans, j’ai vécu la guerre froide. Sous l’Adam Kenn, les chercheurs ont conçu une bombe de 100 mégatonnes qu’on a testé dans l’atmosphère. Je m’en souviens… La guerre froide ? La guerre chaude, plutôt. L’humanité devrait réfléchir un peu plus aux pertes humaines qu’entraîne un conflit. Est-ce vraiment ce que nous voulons au XXIe siècle ? »

Leçon 3 : il y a quelque chose au-delà de soi (24:00)
Le doyen de Harvard a négocié un contrat avec le gouvernement afin de créer une formation en contrôle statistique destiné à des aspirants officiers de l’us air-force. C’est par cette formation que McNamara a émergé, par la sélection sur fiches perforées des meilleurs candidats.
Il évoque Curtis LeMay durant la WWII, qui n’aimait pas les phrases et prononçait en général des mots isolés.

Leçon 4 : Optimiser l’efficacité (20:25)
La construction du B29 fût décidée pour bombarder de plus haut (d’où moins de risques pour les pilotes) bien qu’on perde en précision. Curtis LeMay décide pour des raisons d’efficacité de faire descendre les B29 à 1500 mètres et de les charger avec des bombes incendiaires, qui firent en une nuit 100 000 victimes lors de l’incendie de Tokyo.
« J’étais un rouage du mécanisme qui a préconisé ce raid »
« Je ne veux pas que vous croyez que c’est mon rapport qui est à l’origine des bombardements inscendiaires »

Leçon 5 : Dans une guerre, il faut garder le sens des proportions (37:46)
Liste des villes japonaises inscendiées ou bombardées sur ordre de LeMay

1/2

Synoptique de la 2ème partie :

Leçon 6 : Obtenir des informations (5:50)
Le Marketing chez Ford. Les accidents de la route : l’analogie de la boite à œufs , les tests de chocs faits avec des crânes dans la cage d’escalier (hallucinant, il dit que c’est tout ce qu’ils avaient sous la main).
McNamara devient le 1er prèsident de Ford non membre de la famille Ford. Il démissionne 5 semaines plus tard pour devenir secrétaire au trésor (« vous êtes fou ? … je ne suis pas qualifié pour ce poste ») dans le gouvernement Kennedy.
La mort de JFK (16:48)
Johnson : « nous sommes engagés à préserver la liberté du Vietnam » (19:00)

Leçon 7 : Croire et aussi voir sont souvent trompeurs (21:40)
L’incident du golfe de tonkin qui n’a pas eu lieu mais nous ne le savions pas (25:30)
Johnson (32:30) : « L’Amérique gagne ses guerres, ne vous y trompez pas ! Et l’Amérique a déclaré la guerre à la tyrannie et à l’agression. Si cette petite nation n’arrive pas à conserver son indépendance, qu’adviendra-t-il de toutes les autres ? » (sourire satisfait de son raisonnement)
(33:30) « Lors de la crise de Cuba, à la fin on avait réussi à se mettre dans la peau des soviétiques. Dans le cas du Vietnam, on ne les connaissait pas assez pour faire de même. D’oùun mal entendu complet. Ils pensaient que nous allions simplement remplacer les français en tant ue puissance coloniale et que nous cherchions à soumettre le sud et le nord dans nos propres intérêts. Ce qui était absolument ridicule. De notre côté on voyait le vietnam comme un élément de la guerre froide. Alors que pour eux, c’était une guerre civile. »
(34:30) il raconte comment il a eu la chance de rencontrer, bien après la guerre, l’ancien ministre des affaires étrangères du Vietnam, et lui demande pourquoi ils ont résisté alors qu’ils auraient pu tout avoir, l’indépendance, etc., en tout cas autant que ce qu’ils ont eu. Ça a failli en venir aux mains (c’était la première journée). L’ancien ministre vietnamien lui répond : « Monsieur McNamara vous n’avez jamais ouvert un livre d’histoire. Sinon vous sauriez que nous n’étions pas des pions des chinois ou des russes. Vous ne saviez pas ça ? Vous n’avez pas compris que nous combattons les chinois depuis 1000 ans ? »

Leçon 8 : Etre prêt à revoir son raisonnement (36:07)
(39:00) L’agent orange. Oui cela s’est passé sous sa responsabilité. Il ne sait pas ou plus comment cela a été décidé.

Leçon 9 : Pour faire le bien, le mal est parfois nécessaire (40:45)
Les manifestants conre la guerre du Vietnam.

Leçon 10 : Ne jamais dire jamais (45:25)

2/2

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