Diaboliser les big data serait inutile et stupide. Cet essai informé et intelligent, foisonnant de faits et d’idées, propose une stratégie plus fine. Il demande si c’est ce monde que nous voulons. Il substitue, à la fausse évidence de l’inéluctable, un souci de lucidité et de responsabilité, autres noms de l’éthique et de la politique. Ce n’est pas un hasard que pareil tournant soit entamé par un écrivain – non par un chercheur de laboratoire. Les experts n’ont peut-être pas la même acuité. Orwell, en son temps, a mieux su dire le totalitarisme que les politologues. Quand il s’agit de mettre en lumière la logique d’une époque, l’avantage appartient sans doute aux auteurs hybrides – poètes qui pensent, philosophes sensibles, romanciers historiens. (Roger-Pol Droit – Le Monde du 2 avril 2015)
La vie algorithmique : Critique de la raison numérique
Partant de son histoire personnelle, la réalisatrice allemande d’origine ghanéenne Mo Asumang interroge le concept d' »aryanité », terreau toujours fertile des théories racistes. Bravant les intimidations et les silences obstinés, elle part à la rencontre des néonazis pour décrypter leurs motivations et les confronter à leurs incohérences.
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Le futur lointain. Accablée par les rayons destructeurs d’un soleil mourant, l’Humanité a été contrainte de se réfugier au coeur de vastes cités sous-marines alors qu’elle continue à envoyer des sondes spatiales en quête d’un nouveau foyer. Après plusieurs centaines d’années, une sonde s’écrase à la surface de la Terre, désormais peuplée d’une race extra-terrestre inconnue des humains. Stel, dernière scientifique déterminée à ne pas laisser l’Humanité s’éteindre au fond des océans, se met en quête de récupérer la précieuse sonde, emmenant dans son sillage Marik, son fils et unique survivant du massacre de leur famille, dix ans auparavant.
Low Tome 1
Depuis plus de quarante ans, Gilles Clément pense le paysage. Il aime avoir les mains dans la terre et travailler avec le vivant. Dans la Creuse, où il vit, à Versailles, où il enseigne, et partout ailleurs, puisque la planète est un jardin. Il porte la vision d’un monde où l’homme vivrait avec la nature et non pas contre.
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Cinquième cinéaste invitée de la série multimédia d’Arte Reportage « Réfugiés », Yolande Moreau a passé une dizaine de jours dans les jungles de Calais et de Grande-Synthe en janvier 2016.
Voici le livre des révolutions possibles, celles que nous pouvons faire, nous, les gens ordinaires. Il part d’un principe : si l’on veut lancer rapidement un mouvement de masse à l’époque d’Internet et de la société des loisirs, l’humour (et un peu de stratégie) est une « arme » de choix. Il s’appuie sur une expérience acquise dans près de cinquante pays aussi bien que sur les enseignements de Gandhi et du stratège Gene Sharp. Et il prend la voix exceptionnelle de Srdja Popovic, apôtre de la lutte non violente, qui fit tomber Milosevic, fut de toutes les « révolutions fleuries » (Géorgie, Liban, Ukraine, etc), et est considéré comme « l’architecte secret » du printemps arabe. Popovic nous fait entrer dans les coulisses des événements historiques du XXIe siècle. Il raconte ce qui marche et comment ça marche. Il explique aussi pourquoi cela échoue parfois, comme en Ukraine ou en Chine. Son livre réconcilie avec l’action politique et montre combien il est crucial d’aller au bout des choses. Car il ne suffit pas de protester ou de faire la révolution, il faut aussi avoir une vision claire de ce qu’on fera de la liberté.
Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes